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FREDERICTON, 2 septembre 2020 —L’Alliance agricole du Nouveau-Brunswick s’oppose à la position du Parti
libéral, du Parti vert et de l’Alliance des gens du Nouveau-Brunswick sur l’interdiction de l’utilisation du glyphosate.

Si le prochain gouvernement élu va de l’avant et interdit l’usage du glyphosate, cette décision portera grandement
préjudice à plusieurs agriculteurs du Nouveau-Brunswick qui cultivent par exemple des pommes de terre, des fruits,
des légumes, des céréales, des légumineuses, du maïs, du canola et du soya.

Les produits tels le glyphosate font partie des outils les plus importants et les plus sécuritaires que les agriculteurs
peuvent utiliser de nos jours pour la gestion de leurs cultures. L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire
du Canada (ARLAC), ainsi que d’autres autorités de réglementation telles que la United States Environmental
Protection Agency et l’Agence européenne pour la sécurité alimentaire ont toutes étudié de manière rigoureuse le
glyphosate et sont arrivées à la même conclusion : l’utilisation du glyphosate n’augmente pas le risque de cancer.

L’industrie agricole est au coeur de nos communautés rurales, créant des milliers d’emplois au sein des secteurs
primaires et de la transformation alimentaire à valeur ajoutée. En 2019, le nombre d’emplois a atteint 4 180, et la
transformation de produits alimentaires en a ajouté 5 245. Les agriculteurs de partout dans la province travaillent
sans relâche afin de nourrir les communautés aux niveaux local, national et international en leur procurant de la
nourriture sécuritaire et de grande qualité. Les producteurs du Nouveau-Brunswick sont les premiers intendants de
nos terres et la santé de l’environnement, de leurs familles, de leurs employés et des consommateurs est une
préoccupation majeure pour le secteur agricole. Nous soutenons le processus scientifique fondé sur les risques de
l’ARLAC et d’autres organismes dans leurs conclusions selon lesquelles l’utilisation du glyphosate ne présente pas
de risque de cancer. Nous exhortons le gouvernement à utiliser une approche scientifique pour la prise de décision
concernant tout changement dans l’usage du glyphosate dans la province.

Il est important de noter que toute personne manipulant un pesticide non domestique doit obtenir un certificat
d’applicateur de pesticides par le biais d’un cours et d’un examen complet qui couvre la législation sur les pesticides,
la gestion des parasites, les impacts environnementaux, les méthodes d’application, la sécurité, les interventions
d’urgence et l’étiquetage.

Afin que les agriculteurs puissent continuer à rivaliser sur le marché international et à soutenir votre économie locale,
nous devons avoir accès aux outils les plus efficaces en matière de gestion des mauvaises herbes, des insectes et
des problèmes de maladie pouvant menacer la qualité, la valeur et la quantité de nos cultures. Les agriculteurs à
travers la province sont de plus en plus inquiets que des décisions éventuelles, telles que celle-ci, soient prises à la
hâte et mènent à un contexte d’imprévisibilité qui réduirait la croissance et les investissements dans notre secteur.

Personnes-ressources :
– Lisa Ashworth, présidente de l’AANB
(506) 452-8101
www.fermenbfarm.ca
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